L’idée que vivre en ville serait plus écologique, au motif que nous pourrions nous passer de voiture et limiter les coûts de chauffage en habitat collectif m’a longtemps semblé insuffisante. En ville, on peut difficilement produire ce qu’on mange et il faut importer, souvent de loin, tout ce qui est nécessaire pour couvrir nos besoins. En ville, nous sommes hyper sollicités et stimulés, nous sommes pris par l’accélération, dont parle Harmut Rosa.
"La ville nous arrache, nous met en surplomb, nous déconnecte du vivant", explique Guillaume Faburel. Si nous voulons continuer à habiter la terre, "il va falloir l’habiter autrement. Autrement et ailleurs".
Avec Guillaume Faburel, vous allez voir, nous allons regarder les phénomènes avec une certaine hauteur de vue puis plonger dans des expériences proches de nos territoires. Voilà de quoi décider à quoi et comment vous voulez vous relier pour créer le monde qui vient, dont nous sommes tous les acteurs.
Car l’absence de réaction et d'action collective est aussi un problème d’attention, une sorte d’effacement d’une sensibilité qu’il nous faut retrouver, un lien avec la fragilité du monde vivant et notre propre vulnérabilité, en lien avec notre propre finitude, qu'il s'agit de réintégrer. C’est très concret, vous allez voir, ce ne sont pas que des mots, loin s’en faut.
Pour en savoir + sur Guillaume Faburel
Ses livres les plus récents :
Ses travaux et domaines de recherche sur le site de l'ENS Lyon
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Musique : Tella, Amel Brahim Djelloul, avec l’autorisation de la SACEM.
Disponible sur toutes les plateformes et en particulier sur :
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